Haïti

Ce sont des histoires comme celles-ci qui me font sérieusement remettre en question notre humanité collective. Comme dans mon autre article, les plus pauvres d’Haïti mangent de la terre, alors qu’il y a des tonnes de nourriture en route, pourrissant et dévorée par les coléoptères et les cafards. Ils devraient se précipiter à l'aéroport et prendre la nourriture. Je veux dire, qu'y a-t-il d'autre à faire ? Haïti est une petite île. Ce n’est pas le même cauchemar logistique que d’essayer de nourrir l’Amérique, la Russie ou la Chine, c’est une île. Pourtant, le gouvernement est toujours bureaucratique ?

"Jean-Paul Michaud, un Canadien, a déclaré avoir navigué vers la capitale Port-au-Prince
à la fin de l'année dernière, transportant 60 livres de vêtements et de médicaments donnés -
et que les autorités portuaires exigeaient 10 000 $ de « frais de douane » – code pour
un pot-de-vin pour faire disparaître les frais. "J'aurais préféré jeter les aides à l'eau", a déclaré Michaud. L'ambassade du Canada est intervenue et les frais ont ensuite été annulés. »

*soupir*