Pourquoi la justice doit être rendue
Un ami du lycée venait tout juste de terminer ses études de médecine et était désormais médecin dans un hôpital kenyan. Sa voix se brisait à chaque fois qu'elle me parlait des personnes qu'elle voyait dans les hôpitaux locaux. C'est ainsi qu'ont commencé mes conversations par courrier électronique avec les merveilleuses femmes du Centre de lutte contre la violence sexiste de l'hôpital pour femmes de Nairobi. J'ai appris qu'en un peu plus de deux semaines (du 27 décembre 2007 au 13 janvier 2008), l'hôpital avait accueilli 100 victimes de violences sexuelles : 40 d'entre elles avaient moins de 18 ans. Des enfants. Le plus jeune n’avait que quatre ans. Un bébé.